La médiation de la FFKM risque l’impasse

Depuis quelques temps, l’équipe technique de la FFKM n’attend plus que la concrétisation de l’aide de la SADC pour démarrer les travaux. Ce qui a expliqué le long silence de la part de la confédération des églises chrétiennes, plusieurs mois après l’annonce de la reprise du processus de médiation.

Force est toutefois de constater que ce processus de médiation risque actuellement l’impasse, notamment après la réélection du pasteur Lala Rasendrahasina à la tête de l’église protestante FJKM, membre de la FFKM. La reconduction de l’ancien président de la République, Marc Ravalomanana, au poste de vice-président de la FJKM complique encore l’affaire. Car le camp du chef de la Transition, Andry Rajoelina, avait toujours affiché une certaine méfiance à l’égard de ces deux dirigeants de la FJKM. C’était déjà le cas en 2009, et c’est encore le cas aujourd’hui, surtout après la réélection de Lala Rasendrahasina à la présidence de cette église au terme du synode de Manakara, avant-hier.

Il y a peu de chance, après le synode de Manakara, que le président de la Transition, Andry Rajoelina, et le parti TGV acceptent la médiation de la FFKM. Les réactions quelque peu virulentes des sympathisants de la HAT après le synode de la FJKM laissent présager le refus du camp Rajoelina. Déjà, lors du culte de lancement de la médiation, à l’église catholique d’Ambatonilita, le parti de Rajoelina a préféré décliner l’invitation.