vendredi , 19 avril 2024
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L'avenir des jeunes Malagasy

Le point sur le système éducatif

Il est incontestable que les études sont d’une grande importance aussi bien pour notre épanouissement personnel que pour la prospérité de la société. La société malgache est constituée, à majorité, de jeunes. Il est clair donc que leur éducation ne doit pas être prise à la légère mais que tout le système éducatif doit répondre à l’impératif d’assurer  leur avenir. C’est une belle perspective mais difficile à mettre en application.


Prenons, par exemple, la capacité d’accueil de nos universités et plus particulièrement celle d’Antananarivo. Si nombreux sont les bacheliers qui veulent y continuer leurs études supérieures, le concours d’entrée à la faculté est déjà éliminatoire. Nombreux sont ceux qui ne sont pas reçus faute de place bien qu’ayant obtenu les points requis; tandis que d’autres sont éliminés d’office pour cause de note insuffisante.


Bien que le concours d’entrée ait déjà été fonction de la capacité d’accueil, ceux admis en première année ne réussissent pas tous aux examens de passage en deuxième année. Si environ mille cinq cent étudiants sont reçus en première année dans une filière, environ le quart seulement arrive en deuxième année. Tel est par exemple le cas à la faculté DEGS. Et l’effectif se réduit encore en troisième année.


La question est de savoir ce qui ne marche pas dans le système éducatif. Et que deviennent les étudiants qui ne sont pas reçus au concours d’entrée et ceux qui échouent en cours de route? Est-ce un problème de base ?  Vu notre niveau de développement, rares sont ceux qui peuvent se payer des études supérieures dans les universités privées. Alors que ces jeunes gens sont les moteurs du développement.


Peut-être faudrait-il revoir les structures d’encadrement de ces étudiants ainsi  ils seront mieux suivis dans leur cursus et ainsi les résultats seront plus performants. Il faudrait aussi peut-être  instituer un conseil d’orientation, dès les études secondaires, pour que chaque élève puisse trouver sa voie. On évitera ainsi les échecs dans les études supérieures. Chacun aura ainsi une place à l’université dans la filière qui lui correspond. Leur avenir sera ainsi mieux assuré.