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Pour le moment, la Cour Electorale Spéciale ne veut pas céder à la pression. Les juges électoraux sont en train de se pencher sur des centaines de requêtes, avant la publication des résultats définitifs de l’élection présidentielle. Le candidat de l’opposition, Jean Louis Robinson, a affirmé qu’il acceptera les résultats de la CES. Mais la bataille juridique se poursuit. Dans sa déclaration, le professeur de Droit, Raymond Ranjeva, un des soutiens du candidat de l’opposition, précise : « Aujourd’hui, les protestations et les contestations sont nombreuses et elles font état d’irrégularités, fraudes et manœuvres qui privent les résultats du second tour de la légitimité et de l’autorité requises pour la validité de cette élection et son acceptation par tous les Malagasy. Responsables de la CENIT, candidats, autorités et citoyens ont déclaré déplorer ces fautes. La solution susceptible de recueillir l’adhésion de tous les Malagasy doit être une mesure simple, respectueuse de la vérité et compréhensible pour tout le monde : le recomptage de tous les bulletins, de manière publique et contradictoire en présence des délégués des deux protagonistes, avant la proclamation de la C.E.S. Cette opération requiert le dévouement, le patriotisme, le sens de la justice et de la vérité des compatriotes. En termes de coûts, le prix ne peut être qu’insignifiant en comparaison avec les scandaleuses dépenses de propagande ».
De plus en plus d’entités et de personnalités politiques militent pour la confrontation des procès-verbaux des résultats du second tour de l’élection présidentielle et le recomptage des bulletins, avec au préalable une vérification des numéros et des souches des bulletins uniques. Le syndicat des Enseignants chercheurs à l’université insistent sur ce point. De même, l’ancien juge de la Cour Internationale de La Haye, Raymond Ranjeva, a également publié une déclaration allant dans ce sens.
