L’avocat du professeur Raymond Ranjeva et de sa fille Riana, inculpés pour complicité dans l’affaire BANI, a nié l’implication de l’ancien juge de la Cour Internationale de Justice de la Haye, dans les événements survenus le 17 novembre 2010 au camp de la BANI. Ce jour là, des officiers ont annoncé la mise en place d’un Comité de salut public. En somme, une nouvelle forme de transition. Une initiative qui a été considérée par la Haute Autorité de la transition comme une tentative de coup d’Etat. Le procès a été dénoncé par l’opposition et de nombreuses chancelleries étrangères, à un moment où l’on parle de plus en plus d’apaisement et de suspension des poursuites judiciaires dans le cadre de la mise en oeuvre de la feuille de route.