mercredi , 24 avril 2024
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Après le cyclone Enawo, les aides internationales arrivent progressivement
Les lieux d'habitation de fabrication traditionnelle sont les plus fragilisés, mais qui sont aussi les plus faciles à reconstruire

Après le cyclone Enawo, les aides internationales arrivent progressivement

La Chine, les Etats-Unis, la France, l’Union Européenne et le système des Nations Unies ont été parmi les premiers à réagir pour venir au chevet des sinistrés de Madagascar à la suite du passage du cyclone Enawo. Les aides internationales commencent à affluer progressivement tandis que la mobilisation continue au niveau national, à différents niveaux.

Il fallait attendre le décret qui officialise l’état de sinistre national pour que la Communauté internationale puisse commencer à agir. Une aide logistique devait ainsi attendre durant des jours à l’île de La Réunion avant leur débarquement sur Madagascar.

Selon le ministre des Affaires étrangères, Béatrice Atallah, le décret a été signé par le chef du gouvernement malgache le lundi 13 mars dernier, soit quatre jours après le passage du cyclone Enawo dans le Nord et le centre du pays. Toutefois, personne n’était au courant de l’existence du décret. Ce qui a engendré de vives critiques dans les médias locaux et chez des membres de la société civile. Cela a également engendré une longue attente de la part de la communauté internationale ainsi que chez les sinistrés eux-mêmes.

Outre les quelque 300 000 sinistrés déclarés, on dénombre plusieurs milliers de déplacés à travers le pays actuellement. Dans le Nord de Madagascar, certains sinistrés devaient se contenter des moyens du bord pour reconstruire leur lieu d’habitation. Certains d’entre eux habitent, en effet, des cases de fabrication traditionnelle avec des outils et des équipements assez rudimentaires fabriqués à partir de la végétation locale. Ce qui facilite la reconstruction.

Dans le centre du pays, notamment à Antananarivo, la capitale, un peu plus de mille sinistrés ont été enregistrés dans des centres d’accueil à la suite de la crue des eaux. Une partie des sinistrés ont pu regagner leur zone d’habitation à la suite de la baisse progressive du niveau des eaux.