jeudi , 25 avril 2024
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Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat s’associe avec une ONG pour mettre en place un projet pilote de lutte contre le tourisme sexuel. La préservation du patrimoine culturel est avancée comme un moyen d’attirer les vrais touristes sur la Grande Ile.

Préserver Madagascar du fléau du tourisme sexuel

Même en période de crise, il ne s’agit point de baisser la garde. « Madagascar n’est pas encore une destination du tourisme sexuel comme la Thaïlande, on fera le nécessaire pour renvoyer les opérateurs touristiques travaillant chez nous s’ils comptent sur ce genre de tourisme »,  affirme Madame Irène Andréas. La ministre du Tourisme reconnaît que le problème existe. « Il y en a mais heureusement ils ne sont pas nombreux, ceux qui sont appréhendés sont sanctionnés », dit-elle.

Les opérateurs hôteliers n’ont pas suivi le ministère ni la Maison du Tourisme dans une lutte trop engagée contre le tourisme sexuel qui risque d’être rédhibitoire. Les campagnes de sensibilisation concernent surtout les enfants très convoitisés par les prédateurs du sexe. Le ministère lance de nouvelles campagnes pour limiter le fléau et ne pas encourager la prostitution adulte dans les lieux à forte présence d’étrangers. Sainte Marie, Fort Dauphin, Moramanga et Morondava sont les localités ciblées. Il s’agit de vulgariser la loi auprès de la population et aussi de mobiliser les juges et les tribunaux sur le problème.
 
Pour l’année 2010, la ministre du Tourisme se montre confiante. « Même la HAT admet que le tourisme doit être la base de la relance économique, cette activité peut être pratiquée dans tout le pays dès qu’il y a un centre d’intérêt que ce soit culturel ou gastronomique ». Irène Andréas estime que « Madagascar intéresse toujours les touristes ». « Si on arrive à préserver notre patrimoine culturel, les touristes vont toujours venir chez nous », assure-t-elle.