La fibre optique enfin ?

Du pétrole à Madagascar ?

Depuis longtemps la réalité de l’or noir à Madagascar est restée au stade des conjectures. Peut-être en partie due à une volonté de garder cette réalité obscure pour mieux pouvoir la contrôler. Aujourd’hui, comme l’indique l’Express de Madagascar, « Hier, la firme sud-africaine Vuna Energy Ltd a décidé de rallumer la flamme de l’espoir éteinte depuis longtemps en signant un accord avec l’office des mines nationales et des industries stratégiques, Omnis, pour l’exploitation et la production de pétrole. […] Vuna Energy Ltd est autorisée à explorer pendant 8 ans sur un périmètre de 7775 km2 à Bemolanga et 6670 km2 à Tsimiroro. La phase de production durera 25 ans. Elle supportera les coûts financiers et techniques de l’exploration. Le remboursement n’aura lieu qu’à la phase de production et le partage de profits après le remboursement. « 

Et la fibre optique enfin ?

Un autre dossier qui a trop longtemps traîné est relatif à la connexion téléphonique et informatique de Madagascar au reste du monde. Pour l’instant, la seule solution dont dispose Madagascar est le satellite. Solution très coûteuse et limitée en capacité. De retour de Washington, le Ministre des Telecom, M. Mahazaka Clermont Gervais a indiqué à l’Express que « La Firme Idc a proposé neuf options [pour relier Madagascar au reste du monde via un réseau de fibres optiques]. L’axe Toliara – Durban offre les avantages financiers et techniques qui nous conviennent. Il a été donc décidé au Conseil de gouvernement d’accepter cette proposition. Il appartient maintenant à Idc de faire l’étude de faisabilité et le business-plan approprié. Si le gouvernement donne son aval à ce business-plan qui devrait être présenté au mois de juillet, la connexion effective serait pour janvier 2006.

Relations Madagascar-Suisse, il faut encore travailler !

Hier, au Madagascar-Hilton se tenait la réunion du réseau d’affaire Suisse-Madagascar. L’Express cite le chargé d’affaires de l’Ambassade de Suisse Benoît Girardin : « En 2003, les investissements suisses à Madagascar se résument à 12 Pme et une entreprise internationale. Des investissements plus importants sont attendus. Ces derniers sont pour l?instant en phase de prospection et de négociation. 2 ou 3 grandes entreprises pourront conclure une affaire avant la fin de cette année ». Ce dernier invoque un « déficit d?image » de Madagascar au niveau des investisseurs suisses depuis quelques années. L?une des raisons de cette position est le meurtre non éclairci de Arnold Walter, un ressortissant suisse assassiné depuis plusieurs années.  «L?image change vite », a-t-il souligné. Pour l?instant, les Suisses reçoivent les signes envoyés par la partie malgache. « L?affaire d?Arnold Walter vient d?être remise en piste par un juge ».