Les affaires de l’ancien régime commencent à ressurgir
Midi Madagasikara dévoile aujourd’hui une affaire de change qui aurait permis à Sophie Ratsiraka, fille de l’ancien Président, de détourner de l’argent pendant la crise 2002: « Les faits remontent au 17 avril 2002, au plus fort de la crise post-électorale à Toamasina, isolée à l?époque par les barrages, donc propice à toutes les affaires. Dans le cas d?espèce, il s?agissait d?une « affaire » de devises d?une valeur de 9,346 milliards de Fmg. L?opération consistait à se servir (dans tous les sens du temps) du propre argent de la Banque afin d?acheter des devises qui seraient ensuite revendues à la Banque elle-même et à se partager les bénéfices de cette opération à travers laquelle, l?établissement était censé ne rien perdre au… change. […le nom de] Sophie Ratsiraka […] ont été cités au cours de l?enquête préliminaire. La fille de l?Amiral aurait eu besoin à l?époque, de Fmg, pour le régime retranché à Tomasina. […] Après la découverte de l?« affaire », la direction générale de la Banque concernée, a introduit une plainte contre X avec constitution de partie civile, auprès du tribunal de Tomasina. «
Enfin des explications dépassionnées sur la baisse du FMG !
L’Express de Madagascar, reprend aujourd’hui les propos du PCA de la BMOI, M. Gaston Ramenason, et membre du GEM, propos dépassionnés qui semblent donner un peu de recul aux élucubrations tout azimut qui ont pu être entendues ces derniers temps. « Depuis des décennies nous avons enregistré une balance commerciale négative, les valeurs de nos exportations sont insuffisantes pour couvrir nos besoins en importations. Fonctionnant à la loi de l’offre et de la demande, le marché des devises reflète cette situation. C’est aussi simple que cela. Pour nous membres du Groupement des entreprises de Madagascar, Gem, nous encourageons les actions visant à booster nos exportations pour inverser cette tendance. »
Toujours est-il qu’on doit se demander si Madagascar est prête à affronter une vision néo-libérale du monde laissant libre court à la loi du marché. Pour « Kaleta », s’affichant en défenseur du régime, il n’y a pas de doute. Cité dans Tribune de Madagascar, il indique que Madagascar est « un pays qui a déjà opté pour le libéralisme économique. »