Le journal Midi n’hésite pas à parler de « dossier clos ». L’auteur de l’article spécifie : « L’amnistie pour les exilés, dont les plus optimistes des opposants estimaient qu’elle serait évoquée, voire « exigée », par Jacques Chirac, à l’occasion de sa visite à Madagascar, n’est toujours pas à l’ordre du jour ni à Paris, ni à Antananarivo ». Pour L’Express « La position du régime sur la question n’a pas changé d’un iota ». Selon le journal « La déclaration de Lala Ratsiharovala, ministre de la Justice confirme la position, ferme, du gouvernement sur les événements de 2002 ». L’Express souligne également que « La ministre de la Justice Lala Ratsiharovala vient de signaler que la prescription est de trois ans pour les délits et de dix ans pour les crimes ». Ce qui sous-entend que tous ceux qui ont commis des crimes sont toujours passibles de la justice malgache dix ans après les faits.
Les acteurs de la crise de 2002 encore en exil en France, à la suite du passage de Chirac à Madagascar et suite à une précision émanant du ministre de la Justice, alimentent encore les débats.