L’Express de Madagascar souligne cependant que « […] la présentation de ces résultats n?a pas permis aux bailleurs de fonds traditionnels et les chancelleries d?apprécier à leur juste valeur les performances malgaches. Ces premiers s?attendaient à des mesures d?impacts plus fines, plus proches des « faits » et « des impacts de réalisation physique » pour pouvoir juger sur pièce la réalité. […] Nos partenaires ont fait part de leur préoccupation à propos de « l?inertie » du gouvernement. « Une lutte contre la corruption pas très convaincante » selon un diplomate, « une lutte sans résultats concrets », […]. Zaza Ramandimbiarison objecte que la durée de temps relativement court, 7 mois, entre le mois de juillet, date de validation du document, et le mois de décembre, ne permet pas une évaluation exacte des impacts des mesures prises. «
Le gouvernement malgache semble vouloir faire des efforts réels pour développer le pays et réduire la pauvreté. Il faut pourtant se demander si la volonté des bailleurs d’effacer la dette est réelle ou s’il ne s’agit là que d’un moyen supplémentaire de pression !