vendredi , 19 avril 2024
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La FAO affirme que le recours à des aéronefs dans la lutte antiacridienne à Madagascar s’avère de plus en plus incontournable. Pour le moment, une grande partie de l’Ouest de Madagascar est toujours infestée par les criquets migrateurs.

FAO : Des aéronefs pour lutter contre l’invasion acridienne

Le programme de lutte contre l’invasion acridienne mené par la FAO s’étale de 2013 à 2016. En 2012, les deux-tiers du territoire national ont été concernés par le phénomène. Et 13 millions de Malgaches étaient menacés par la famine. La situation a quelque peu évolué depuis, mais la FAO précise que la partie ouest de la Grande Ile, entre Soalala (Nord-ouest) et le plateau Mahafaly (Sud) sont toujours infesté.
On parle actuellement de « populations groupées, bandes larvaires et essaims » sur cette partie Ouest de l’île. La FAO estime que les aéronefs constituent la meilleure réponse à l’invasion acridienne actuellement. Mais cela n’empêche pas les actions terrestres ponctuelles. Jusqu’à présent, 478.000 hectares de terrain avaient été traités. Mais pour la campagne 2013-2014, il faudra traiter 1,5 millions d’hectares. « Une lutte de longue haleine », reconnaît la FAO.
La lutte antiacridienne en cours s’est avérée nécessaire depuis 2012, étant donné que la négligence sur la surveillance de l’évolution des criquets, dans le sud du pays, avait été complètement oubliée par un régime de Transition trop occupé dans la lutte de pouvoir dans la capitale. Il fallait faire appel à tous les partenaires de la Grande Ile afin d’éviter le pire. Car les essaims n’étaient plus très loin d’Antananarivo.