jeudi , 28 mars 2024
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Tourisme : Les professionnels préconisent la concertation

Tourisme : Les professionnels préconisent la concertation

Des opérateurs touristiques ont du mal à cacher leur inquiétude concernant la saison touristique 2018-2019. « Environ 20% des réservations ont été annulées au cours des derniers mois », affirme un membre de la Confédération du Tourisme de Madagascar (CTM).

La confédération regroupe huit métiers liés au tourisme dans la Grande Ile, notamment les compagnies aériennes, les agences de voyages, les tours opérateurs réceptifs, les hôteliers et restaurateurs, les transporteurs, les guides touristiques, les prestataires de services spécialisés et gestionnaires d’activités et d’évènementiels liés au tourisme.

Tous ces professionnels proposent actuellement la tenue d’un dialogue franc et constructif avec les autorités publiques afin de mieux cerner la situation, et de trouver ensemble des solutions pour remonter la pente.

« Le contexte général n’est pas favorable à une reprise si l’on ne se concerte pas », a laissé entendre le président du Conseil d’Administration de la CTM, Patrice Raoull, au cours d’une conférence de presse. La Confédération a évoqué un certain nombre de blocages. Il y a, entre autres, les difficultés d’accès à certaines régions par voie terrestre en raison des intempéries, l’image laissée par l’épidémie de peste d’il y a quelques mois, l’insécurité au niveau de certains districts et le coût élevé de la destination Madagascar par rapport à d’autres pays à vocation touristique.

Pour le CTM, il n’est toutefois pas impossible de trouver des solutions. A conditions que tous les acteurs étatiques et ceux issus du secteur privé arrivent à s’entendre sur les moyens de promouvoir la destination Madagascar, étant donné que le potentiel est énorme.

En 2016, le secteur a connu une croissance estimée autour de 20%, grâce à l’arrivée à Madagascar d’un peu plus de 290 000 touristes.  Mais la situation n’est plus la même. Le Tourisme fait pourtant partie des activités qui rapportent des devises au pays, donc à ne pas négliger. Toujours en 2016, le secteur a généré plus de 700 millions de dollars de recettes.