JIRAMA : A quand la baisse des tarifs ?
Madagascar Tribune s’inquiète. Les différents appels d’offre pour l’importation directe du carburant par la Jirama n’ont plus qu’un seul soumissionnaire, la société Moco. Ces importations doivent théoriquement servir à alimenter les centrales thermiques à moindre coût, ce qui est d’ailleurs également discuté dans l’article : « […]les usagers attendent toujours la baisse des tarifs d’électricité qu’aurait dû lui permettre l’importation directe de son carburant. Ce fut en tout cas la raison officiellement avancée pour justifier ces importations directes, que certains observateurs ont qualifié de « libéralisation avant l’heure » du secteur pétrolier. En réalité, un calcul rapide permet de conclure que la Jirama devrait théoriquement réaliser une économie grâce à ces importations directes. Pour le moment, cette éventuelle économie est certainement réduite à néant du fait de la dépréciation du Fmg. Il n’est d’ailleurs pas impossible qu’à cause de cela, les coûts de revient de la Jirama soient encore plus élevés qu’avant. »
Il nous semble, quant à nous, que la seule vraie manière de réduire les coûts de l’électricité à Madagascar est de travailler sur les énergies renouvelables, hydroliques en particulier, indépendantes des facteurs externes.
A quoi servent les contrôleurs du commerce ?
Madagascar Tribune relate aujourd’hui encore l’affaire des commissaires et contrôleurs du commerce et de la concurrence qui menacent de faire grêve. « Ce bras de fer entre ce membre du cabinet et le syndicat des commissaires et de contrôleurs du commerce, est lié à l’arrestation de deux de ses membres pour une affaire de corruption. Ce membre du cabinet [incriminé par le président du syndicat] n’est pas étranger à cette affaire dont la véracité reste à prouver. Il est à rappeler que la mission de ces agents de l’Etat est quelque peu handicapée par la carence des textes de lois sur la concurrence en cette période de libéralisation et de protection des consommateurs. En clair, les textes en vigueur sont désormais désuets. A signaler qu’une loi a été déjà votée par les parlementaires mais elle n’a jamais été promulgée pour des raisons inconnues. »
Le nouveau ministre de la communication soigne les journalistes
Selon Midi-Madagasikara, « Le ministre des Postes, des Télécommunications et de la Communication, Mahazaka Clermont, […] a dit hier, au CITE, devant le président de l?Ordre des journalistes et ceux des différentes associations, que « la collaboration entre le ministère et la presse s?avère indispensable ». » Lors de cette séance ont également été évoqués: « Entre autres, les salaires et retraites des journalistes, la situation précaire du CRM, la publication de la liste des journalistes professionnels (2004-2007), la distribution des cartes de presse prévue le 15 mars et le code de la communication qui fera l?objet d?une journée bloquée le 9 de ce mois. »
Est-ce une manière de s’attirer la clémence des journalistes habitués à malmener le gouvernement en ce moment ?