mardi , 19 mars 2024
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Le taux de pression fiscale en légère hausse
Une porte-ouverte pour marquer le 20e anniversaire de la Direction générale des impôts. Une célébration qui ne prend fin qu'en octobre 2018.

Le taux de pression fiscale en légère hausse

Les recettes fiscales ont connu une évolution positive à Madagascar au cours des dernières années. Des efforts de recouvrement sont sans cesse menés selon la Direction générale des impôts qui célèbre actuellement ses vingt années d’existence.

Une porte-ouverte organisée par la Direction générale de Impôts a permis de mieux faire connaître l’évolution de la situation dans ce domaine. « Le taux de pression fiscale est passé de 7,7% en 1995 à 11,4% en cette année 2017 », a affirmé le Directeur général des Impôts, Garisse Razafindrakoto. Pour l’année 2018, la loi de finances prévoit un taux de pression fiscale de 11,9%.

L’année 2008 a été la seule année où le taux de pression fiscale a dépassé les 12% au cours des dernières années à Madagascar, mais l’élan a été sapé par la crise de 2009.

La hausse progressive du taux de pression fiscale a été rendu possible durant les dernières années notamment à la suite de la délocalisation des services fiscaux. Des centres fiscaux ont été ainsi mis en place au niveau de certains districts qui en étaient dépourvus pendant des années.

Toutefois, la Direction générale des Impôts reconnaît que les moyens mis à leur disposition n’ont pas permis de tout mettre en œuvre. Un peu plus de 2000 agents à travers la Grande Ile travaillent pour la Direction générale des Impôts.

La lutte contre le secteur « informel » fait partie désormais de la priorité de l’administration fiscale à Madagascar pour garantir de meilleurs résultats. Les agents évoquent notamment les secteurs des mines, des forêts, de la vanille et celui de la pêche pour mener cette lutte de longue haleine.

«Si une partie seulement des acteurs du secteur informel est régularisée, les recettes fiscales connaîtront un nouveau bond en avant », a affirmé à quelques visiteurs de la porte-ouverte un agent de la Direction générale des Impôts. « L’insécurité dans certains zones de Madagascar et, quelquefois, la puissance des fraudeurs font partie des principaux obstacles qui nous empêchent d’obtenir des résultats plus convaincants », continue-t-il.

Le recours à la nouvelle technologie devrait par contre aider à continuer à améliorer les recettes, notamment la possibilité des paiements à distance et les « télé-déclarations », via Internet ou téléphone mobile.