samedi , 26 avril 2025
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Une centaine de squatters doivent être délogés des environs de l'aéroport de Toamasina. La résistance semble s'organiser, mais les autorités persistent.

Résistance des squatters à l’aéroport de Toamasina

Le ministère du Transport et les autorités locales tiennent à accomplir jusqu’au bout la mission. Mais en douceur. Les squatters doivent s’en aller. L’avenir de l’aéroport de Toamasina en dépend. Midi effectue un récit : « les squatters composés en majorité de femmes et de jeunes ont érigé un bouclier humain devant une maison où il était supposé y avoir un nouveau-né. Squatters et forces de l’ordre étaient au bord de l’affrontement. Par la suite, une deuxième résistance s’est subitement formée à la suite d’un énième coup de sifflet. Ces squatters disaient protester contre l’absence de notification à l’endroit des 500 foyers à expulser. C’est ainsi qu’une personne a versé du sable dans la conduite d’huile du bulldozer. Au bout d’une trentaine de minutes de négociation, les membres de la commission, présidée par le PDS Tsizaraina Emile, ont dû se retirer des lieux. A ce moment là, une soixantaine de cases étaient rasées. Alors qu’elles étaient déjà une trentaine d’habitations à avoir été démolies volontairement par leurs propriétaires ». Evoquant la démolition des cases, Tribune parle de « cyclone à Ambalamanasy ».