L?Institut national de l?hôtellerie et du tourisme se penche souvent sur la question délicate du tourisme sexuel pour mieux lutter contre ce phénomène. Le Quotidien écrit : «A l’issue d’une enquête menée par le Groupe Développement à Antananarivo, Antsirabe, Toamasina et Nosy-Be, il a été révélé que 30 à 40% des travailleuses du sexe (Tds) de ces grandes villes sont des mineures entre 13 et 17 ans. Comme il a été dit précédemment, les mineures entre 13 et 17 ans sont les principales victimes du tourisme sexuel et plusieurs raisons les encouragent à côtoyer les clients en quête de « chair fraîche ». A l’origine de la situation, il faut, d’une part, souligner le fait qu’elles soient des filles et encore très jeunes : quand les hommes les abordent, elles les suivent facilement, la première fois par simple curiosité; le reste relève de l’habitude et du goût de « l’argent facile ». D’autre part, la pauvreté – familiale – les pousse également à s’adonner à ce genre d’activité».
Dans quatre localités de la Grande Ile, une enquête a révélé qu?environ 40% des prostituées ont entre 13 et 17 ans.